Dans le cadre de l’atelier de lecture à haute voix autour des textes de Samuel Gallet, le metteur en scène Christophe Sauvion et un groupe de comédiennes et comédiens amateurs imaginent depuis le début du confinement un feuilleton théâtral à découvrir depuis chez vous. Aujourd’hui : des extraits de Oswald de nuit – Triptyque.

Présence secrète dans les murs de la ville, figure cassée en voie de destruction, Oswald s’enferme dans la chambre 64 d’un hôtel quelconque, sniffe de l’essence, s’entoure de spectres qu’il convoque ( sa mère, un pharmacien de garde, une femme récitant la météo sur un répondeur téléphonique), souvenirs lointains de l’enfance, fantasmes. Le nom d’Oswald est repris à la fois au personnage de la pièce d’Ibsen, Les Revenants (où le fils sombre dans la folie héritée du père ) et à celui de l’assassin de Kennedy (simple pion, alibi médiatique d’une bien plus grande machination).