Dans le cadre de l’atelier de lecture à haute voix autour des textes de Samuel Gallet, le metteur en scène Christophe Sauvion et un groupe de comédiennes et comédiens amateurs imaginent depuis le début du confinement un feuilleton théâtral à découvrir depuis chez vous. Aujourd’hui : des extraits de La Ville ouverte.

La Ville ouverte nous parle de trois femmes qui ne se connaissent pas mais qui ont toutes le sentiment de vivre avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Confrontées à l’impuissance et à la déréliction d’une société comme à leurs propres impasses personnelles (professionnelles ou amoureuses), elles se réfugient dans le sommeil, se rencontrent mystérieusement dans un rêve commun et organisent ensemble l’assassinat du fameux tyran de Syracuse.
En revisitant le mythe de l’épée de Damoclès et en le confrontant à l’époque actuelle, la ville ouverte interroge la place que notre société actuelle accorde au rêve. Comment poursuivre sa vie alors que tout est présenté sous l’angle de la disparition et de la déréliction ? Comment échapper au catastrophisme ? Comment percevoir des issues à l’opacité du présent et se déprendre d’un abattement tant personnel que collectif et re-convoquer des puissances ?